L’État du Rhône exige que le grand public et les professionnels agréés tels que les enseignants, les médecins et les responsables de garderies signalent tout cas de maltraitance ou de négligence envers les enfants. Croyez-le ou non, le fait de ne pas signaler sciemment un cas est considéré comme un délit de classe A.

Mais en tant que société, nous devrions être obligés de signaler tous les cas de violence familiale, qu’ils concernent des adultes ou des enfants.

Selon les statistiques, il y a eu 185 817 cas de violence familiale en 2014. Sur ce nombre, 132 femmes ont été tuées. Un an plus tôt, il y avait eu 362 cas de moins et 13 décès de femmes en moins dus à la violence familiale.

Ces statistiques donnent à réfléchir, et il est effrayant de penser au nombre de cas potentiels qui, chaque année, ne sont pas signalés parce que soit la famille a trop peur de se dénoncer, soit personne d’autre ne fait rien pour y remédier.

Nous pouvons vous aider de plusieurs manières. Mais d’abord, quelques définitions.

La violence familiale –

Un acte d’un membre de la famille ou du ménage contre un autre membre qui est destiné à entraîner, ou constitue une menace qui fait raisonnablement craindre à l’autre membre un préjudice physique, une blessure, une agression ou une agression sexuelle. Elle comprend également les mauvais traitements infligés par un membre de la famille à un enfant de la famille et la violence dans les fréquentations.

Abus –

Un acte qui entraîne un préjudice mental ou émotionnel, un préjudice physique ou une menace de préjudice physique, une inconduite sexuelle ou la consommation de substances contrôlées.

Négligence –

Le fait de laisser un enfant dans une situation où il serait exposé à un risque important de dommage physique ou mental, sans intention de retour. Cela comprend également le fait de ne pas fournir de nourriture, de ne pas demander de traitement médical, de ne pas retirer intentionnellement un enfant d’une situation préjudiciable, et de placer un enfant dans une situation dont une personne raisonnable se rendrait compte qu’elle exige un jugement ou des actions dépassant le niveau de maturité ou les capacités physiques ou mentales de l’enfant et qui entraîne un préjudice corporel ou un risque substantiel de dommage immédiat.

Comment faire un rapport sur la maltraitance des enfants :

Les signalements de maltraitance ou de négligence doivent être faits auprès de tout organisme d’application de la loi au niveau de l’État ou au niveau local, du ministère de la famille et des services de protection du Texas et de l’organisme d’État qui gère, autorise, certifie ou enregistre l’établissement dans lequel la maltraitance ou la négligence présumée s’est produite (garderie).

Le rapport doit comprendre :

  1. La conviction du journaliste qu’un enfant a été ou peut être maltraité ou négligé, ou qu’il est décédé des suites de la maltraitance ou de la négligence.
  2. Le nom et l’adresse de l’enfant.
  3. Le nom et l’adresse de la personne responsable de la prise en charge, de la garde ou du bien-être de l’enfant.
  4. Toute autre information pertinente.

Il est important de noter que le public n’a pas l’obligation de signaler la violence familiale, sauf si cette violence est infligée à un enfant. L’État encourage simplement toute personne qui est témoin de violence familiale – autre qu’un enfant – à la signaler aux autorités locales chargées de l’application de la loi.

Un professionnel de la santé qui traite une personne pour des blessures dont il a des raisons de croire qu’elles sont le résultat direct de la violence familiale est tenu de fournir immédiatement à cette personne des informations sur le centre de violence familiale le plus proche, de consigner les blessures de la personne dans son dossier médical et de lui donner un avis écrit sur les implications juridiques de la violence familiale.

La violence familiale, les mauvais traitements et la négligence à l’égard des enfants sont des problèmes graves que nous devrions tous essayer d’éviter et/ou de signaler aux organismes compétents.